dimanche 27 novembre 2011

Bureau virtuel : Orange relance son "forfait informatique" avec Microsoft

Inaugurée en 2008, l'offre de bureau virtuel « Forfait informatique » commercialisée par Orange Business Services se voit relancée, dans le cadre d'un partenariat étendu avec Microsoft. Elle intègre désormais l'accès à près d'une centaine d'applications métier.

Trois ans après le lancement de sa première offre de poste de travail virtuel, alors construite sur les solutions client léger de Citrix, Orange Business Services (OBS) remet le couvert fin 2011 avec une nouvelle formule, construite cette fois sur les outils de virtualisation de Microsoft. L'idée de départ reste la même : proposer aux PME un poste de travail accessible à distance, quel que soit le terminal employé, et enrichi des applications métier dont ont besoin au quotidien les collaborateurs. L'ensemble est exécuté depuis les datacenters d'Orange et facturé au forfait, avec une tarification qui débute à 59 euros HT par mois.

Pour ce « Forfait Informatique » édition 2011, OBS a choisi de s'appuyer sur Microsoft. Sur le plan technique en premier lieu, puisque l'offre repose sur les solutions de gestion d'infrastructures virtualisées de l'éditeur (Windows Server, Hyper-V, System Center), mais également sur le plan commercial, dans la mesure où elle sera distribuée par les partenaires revendeurs Microsoft en plus du réseau Entreprises d'Orange.

Le poste de travail virtuel repose sur Windows 7 (muni des utilitaires de base, d'un espace de stockage - 2 Go par défaut, et d'un accès à Internet), sur lequel on pourra greffer l'ensemble des outils de productivité et de communication de Microsoft (Exchange, SharePoint, Lync) ainsi qu'une centaine d'applications provenant d'éditeurs partenaires tels que SAP, Adobe ou Sage. Pour ces logiciels distribués en mode Saas (software as a service), la facturation est là encore établie sur le mode de l'abonnement.

« Cette solution propose en mode hébergé l'état de l'art de la plateforme entreprise Microsoft aux clients Orange Business Services. Elle a l'ambition de devenir rapidement la première offre PME-PMI de ce type en France », se félicite dans un communiqué Marc Jalabert, directeur de la division Grand Public et Opérateurs de Microsoft France.

Orange forfait informatique poste de travail virtuel


Informatique et high tech 

Opera : Partager des fichiers avec File Sharing Unite La suite sur Clubic.com : Opera : Opera : Partager des fichiers avec File Sharing Unite - Astucestuce-tuto/opera-partager-des-fichiers-avec-file-sharing-unite-15042.html#ixzz1ewEt78Lv Informatique et high tech

Opera Unite est une application intégrée au navigateur Opera qui vous permet de transformer votre navigateur internet en véritable serveur. Vous pourrez alors communiquer, échanger et stocker des informations avec vos contacts et vos amis. Clubic vous explique ici comment partager des fichiers avec File Sharing Unite. La procédure est réalisée sous la version 10.61 d'Opera.

  • Étape 1: Lancez le navigateur Opera. Cliquez sur menu, puis Opera Unite, puis sur Activer Opera Unite.

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  • Étape 2: Cliquez ensuite sur File Sharing situé dans le menu sur la gauche. Configurez l'accès (public ou privé) en cochant les cases proposées.

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  • Étape 3: Cliquez ensuite sur le menu option, situé à droite du titre File Sharing. Vous pouvez alors choisir de modifier le titre du module et surtout sélectionner le ou les répertoires que vous voulez partager avec vos amis. Le menu Options avancées vous donnera la possibilité de cacher ou rendre visible les pages sur les moteurs de recherche ou sur votre réseau local.

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  • Étape 4: Partagez ensuite le contenu de vos fichiers en fournissant à vos amis l'URL de connexion de votre partage, sous la forme http://home.votrepseudo.operaunite.com/file_sharing_1/ ainsi que le mot de passe que vous aurez défini au préalable. Une option de connexion en un clic est également disponible dans la fenêtre Connexion d'un clic. Un module de partage via les réseaux sociaux Facebook, Twitter ou encore Delicious est également de la partie.

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N'hésitez pas non plus à descendre tout en bas de votre page pour vérifier en temps réel les fichiers et dossiers partagés, ainsi que leur statut.

Sharing reprise2


Vous savez maintenant mettre en partage des fichiers avec le module File Sharing d'Opera Unite !


vendredi 25 novembre 2011

orange

UnderNews vous annonçait il y a quelques jours le début de l’opération baptisée “Orange Storm”, lancée par les pirates du groupes M.O.H en partenariat avec les Anonymous, visant à pratiquer des audits sauvages de l’ensemble des sites Internet du groupe Orange.
Ces désormais chose faîte, les premiers résultats commencent à voir le jour. Voici la déclaration du leader du groupe :
Nous avons trouvé de nombreux sites faillibles, dont la plupart utilisent le CMS Joomla! comme base. Comme souvent, la sécurité n’est pas au rendez-vous et nous avons pu voir de multiples vulnérabilités : XSS et SQL. Ces dernières sont réparties sur plusieurs sites du groupe Orange.
Elles ont toutes un point commun : elles représente des risques pour les clients. Les SQLi, les plus graves, permettre d’extraire directement des données clients depuis les bases de données. Données qui peuvent être vendues sur le marché du Black Market afin du faire du spam ciblé ou d’infecter les utilisateurs via un malware“.
Parmi les sites cité dans le rapport, on peut voir orange.co.uk, mediatheque.orange.com, eurovision.orange.md, www1.orange.ro ou encore jobs.orange.mu.
D’après le groupe, ce n’est pas fini, nous verrons bien ce que cela donne…
Vous aimerez...

Google et les ninjas gratuits : le bouquin OVNI » Menly

Inutile, mais complètement indispensable : un bouquin sur les recherches les plus saugrenues sur Google.

Et le résultat ferait presque froid dans le dos : Comment humilier, Comment faire devenir sa femme zoophile , Comment fabriquer une bombe nucléaire, Peut-on raser un hamster en été ? , et pour terminer en beauté : Ou trouver une vidéo d’E.T pratiquant une fellation ?"

Récupérées grâce au concours indiscret de webmasters, classées par thèmes, illustrées et livrées brutes de décoffrage dans leur orthographe originel (et souvent défaillant), ces petites perles se dégustent comme un plaisir coupable.
Ce bouquin est un OVNI. Quatre-vingt pages et une couverture blanche zébrée d'un titre écrit avec la police de Google, aussi absurde qu'intrigant : "Com

Samsung Galaxy Note - Les Numériques

Résolument différent du reste de la troupe smartphone, le Note assume complètement son statut de produit hybride. Certainement plus séduisant pour les pros, il peut néanmoins faire de l'œil à un publi...

Il y en a encore qui croit en l'avenir de Facebook ?

Facebook se bat de plus en plus contre ses utilisateurs dans le but de totalement les enfermer dans son petit jardin privé. Les pratiques utilisées (tirées de l'article):
- Il était possible précédemment pour quelqu'un de poster automatiquement sur FB les contenus d'un blog ou autre à travers un simple flux RSS. FB retire cette possibilité pour forcer les utilisateurs à générer du contenu interne à FB.
- Les contenus propres à FB sont favorisés au des flux d'actualités propres aux utilisateurs.
- Utilisation de techniques de FUD (Fear, Uncertainty and Doubt, pour les anglophobes, manipulations destinées à faire peur) pour que les utilisateurs en viennent à se méfier du web. En gros, sur les sites pourtant partenaires à FB, vous aurez des messages vous invitant à vous méfier des sites autres que FB...

http://dashes.com/anil/2011/11/facebook-is-gaslighting-the-web.html
Facebook is gaslighting the web. We can fix it. November 21, 2011. Facebook has moved from merely being a walled garden into openly attacking its users' ability and willingness to navigate the res...

mardi 22 novembre 2011

Un employé belge licencié pour avoir critiqué son supérieur sur Facebook

Un employé belge licencié pour avoir critiqué son supérieur sur Facebook

Julien L. - publié le Vendredi 18 Novembre 2011 à 16h32 - posté dans Société 2.0

Les cas de licenciement à cause de propos tenus sur Facebook commencent à se multiplier. Après des affaires en France et au Royaume-Uni, c'est au tour d'un salarié belge de découvrir que Facebook n'est pas la machine à café de l'entreprise. La justice belge a en effet validé le licenciement de l'employé pour des critiques émises contre son patron et son entreprise.

Les réseaux sociaux ne sont pas le meilleur endroit pour s'épancher sur sa vie professionnelle et critiquer son employeur. C'est pourtant sur l'un d'entre eux, l'omniprésent Facebook, qu'un salarié belge de 50 ans originaire de Leefdaal a choisi de s'en prendre à son supérieur. À tort. À tort. Le tribunal de Louvain a donné raison à l'employeur qui avait engagé une procédure de licenciement contre le salarié.
D'après la presse belge, citant la direction de l'entreprise Option, les commentaires ont duré sur une période de dix mois. Le contenu exact des messages n'est pas indiqué, mais selon RTL et la RTBF, les critiques de l'employé ont notamment ciblé la chute des résultats trimestriels de l'entreprise et à ses contacts avec une entreprise chinoise.
Le salarié a pour sa part invoqué son droit à la vie privé, affirmant que les messages publiés sur son profil Facebook étaient de nature privée. Il a en conséquence réclamé 60 000 euros à titre de prime de licenciement. Sans succès, puisque le tribunal de Louvain a tranché en faveur d'Option. Le détail du verdict n'a pas été communiqué par RTL et RTBF.
Interrogé, le professeur spécialisé en droit du travail Roger Blanpain s'est montré catégorique. "Ce sont des foutaises de dire qu'une page Facebook est privée. Facebook est une chose publique et ce que l'on met sur Internet l'est tout autant. Un salarié doit estime et considération à son employeur et si tel n'est pas le cas, cela peut être un motif de licenciement immédiat".
C'est la troisième affaire de ce genre en moins d'un an. Au début du mois de novembre, nous nous faisions l'écho de la décision d'un tribunal britannique sur des considérations similaires. La justice avait validé le licenciement d'un ancien employé d'Apple pour des propos désobligeants tenus en privé sur son profil Facebook.
En France, c'est le tribunal des Prud'hommes qui a estimé qu'il était légal de licencier des employés pour les propos qu'ils tenaient contre leur entreprise sur Facebook, même lorsque les propos ne sont lisibles que par un cercle d'amis. Comme nous l'indiquions, cette affaire - manifestement une première en France - a montré que toutes les habitudes sociales ne peuvent pas être transposées en ligne.

1600 mots liés au sexe interdits dans les SMS au Pakistan

Les Pakistanais ne pourront plus s'envoyer de sextos sans coder leurs messages. L'autorité chargée de la régulation des télécoms au Pakistan a donné sept jours aux opérateurs pour bloquer 1600 mots et expressions utilisés dans les SMS à caractère sexuel, ou jugés indécents.


Qu'est-il le plus surprenant, entre le fait qu'il existe au Pakistan une liste de mots et expressions interdits sur les services de télécommunications, ou le fait qu'un opérateur ose s'en émouvoir et le contester ? PC Mag rapporte que l'Autorité des Télécommunications du Pakistan (ATP) a communiqué aux opérateurs le 14 novembre une liste de 1600 termes que les Pakistanais ont interdiction d'utiliser, en leur demandant de bloquer les messages qui contreviendraient au règlement.
La liste, visible ici en anglais, contient beaucoup de termes plus ou moins explicites liés au sexe, tels que "clitoris", "sperme", "soixante-neuf" ou "érection" (pour choisir les plus polis), mais aussi des expressions beaucoup plus surprenantes comme "mange-moi", "flatulence", "syphilis", "plus dur", "pied d'athtèle" ou "imbaisable". Des termes descriptifs comme "scrotum", "homosexuel" ou "tampon" figurent aussi dans la liste.
Essentiellement dédiée aux "sextos", la liste interdit aussi des termes inattendus comme "nègre", "merde", "suicide", "Satan", "va au Diable" ou "Jesus Christ".
"Le filtrage n'est pas bon pour le système et pourrait dégrader la qualité des services réseau ; de plus que ça serait un inconvénient majeur pour nos clients si leurs SMS ne sont pas délivrés à cause d'un mauvais choix de mot", se plaint un opérateur pakistanais. Pour le moment, alors que l'ATP a donné une semaine aux opérateurs pour se conformer, le filtrage ne semble pas effectif.
En pointe sur la censure, le Pakistan avait bloqué YouTube dans le monde entier en 2008 après une erreur de manipulation. Cet été, le régime a demandé aux opérateurs de signaler les internautes qui utilisent des VPN et autres systèmes de contournement de la surveillance et de la censure.

Test utilisateur : deux semaines avec le BlackBerry Bold 9900

RIM renouvelle progressivement sa gamme de smartphones BlackBerry. Derniers arrivés en date, le BlackBerry Curve 9360, le BlackBerry Torch « tout tactile » 9860, et le Bold 9900, ces trois terminaux étant disponibles depuis quelques semaines en France.
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C’est au dernier, le Bold 9900 que nous allons nous intéresser aujourd’hui. J’en ai un exemplaire en main depuis quelques jours et je l’ai utilisé comme smartphone principal pendant cette période. Revue de détail.

Prise en main, premières impressions

Le BlackBerry Bold 9900 est… beau. C’est la première réflexion que je me suis faite quand je l’ai eu en main. Cela est principalement dû à l’équilibre entre ses dimensions et sa finesse. Il rappelle un peu le Bold 9000 dans son form factor, tout en étant moins épais (10.5 mm contre 12.5 mm) et moins lourd. De plus les matériaux utilisés avec son cerclage en alu brossé et son dos façon carbone sont du plus belle effet. Un appareil très agréable à tenir en main ou à l’oreille, bien plus qu’un iPhone par exemple avec ses bords tranchants et ses surfaces façon patinoire.
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Le package : qu’y a-t-il dans la boîte ?

Le modèle que j’ai testé m’a été fourni par Orange donc on ne sera pas étonné de retrouver le package classique aux couleurs de l’opérateur avec sa boîte noire et orange. Dans celle-ci on trouve
  • le smartphone
  • un mini-livret mode d’emploi
  • une chamoisette noire
  • un étui « actif » en cuir dur
  • une paire d’oreillettes audio
  • le (mini) chargeur avec câble USB indépendant et la batterie

Fonctionnement, ergonomie

Le Bold 9900 est un smartphone qui réunit en un appareil « le meilleur » de BlackBerry à savoir le format classique connu des blackberrynautes (écran paysage + clavier physique + trackpad) et un écran tactile capacitif multipoints dans la norme de ce que l’on connait sur d’autres smartphones. Ainsi les utilisateurs de longue date de BlackBerry pourront continuer à manipuler leur mobile comme ils l’ont toujours fait, alors que ceux qui préfèrent le tactile pourront piloter l’appareil exclusivement en touchant l’écran.
Le Bold 9900 est doté de la nouvelle version du système d’exploitation de RIM, à savoir BlackBerry OS7. Pas de grand changement par rapport aux dernières versions de BB OS 6, mais une interface par icônes encore un peu améliorée et modernisée, et une plus grande fluidité de l’ensemble. On sait que Blackberry OS7 est une version « de transition » qui ne devrait pas subsister très longtemps puisqu’elle devrait faire place à QNX, le système d’exploitation de la tablette BlackBerry PlayBook. Cela étant, j’avais déjà apprécié la réactivité d’appareils comme le Bold 9700 ou le Torch 9800, mais on est ici clairement un cran au-dessus. Le 9900 est véloce et réactif et l’écran tactile est particulièrement agréable à utiliser, même si on peut lui reprocher sa relative petite taille qui ne conviendra peut-être pas à ceux qui ont les doigts du Géant Vert.
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Côté ergonomie, même si RIM fait des efforts, ce n’est pas encore ça. La logique des menus, dont certains redondants ou offrant une double entrée pour un même réglage, m’échappe un peu parfois. J’ai par exemple bataillé pendant une demi-heure pour trouver une commande aussi basique que le changement de code PIN de la carte SIM. D’autre part, je ne sais pas si d’autres ont constaté cela aussi, mais avec l’arrivée de l’écran tactile, je suis fréquemment sujet à de faux clics pendant que je saisis du texte sur le clavier physique : il suffit que votre doigt déborde de quelques microns des lettres situées en haut du clavier pour déclencher une commande inopinée sur l’écran tactile et ouvrir une autre application qui vient s’afficher à la place de votre saisie en cours. Le genre de truc que vous appréciez moyennement quand vous êtes en train de rédiger un texto ou un email…

Téléphonie

Pas grand chose à signaler de particulier de ce point de vue. Si l’on se rappelle que nous parlons d’un téléphone, le Bold 9900 remplit parfaitement sa fonction : toutes les fonctionnalités liées à la téléphonie sont bien pensées, intuitives et agréables à utiliser. On a un vrai téléphone, agile, et qui ne vous embrouille pas avec des menus inutiles. La sensibilité au réseau est dans la moyenne sans être toutefois exceptionnelle. Je pense à ce sujet que les anciens BlackBerrys étaient peut-être un peu plus efficaces. Cela dit la sensibilité reste légèrement meilleure que celle d’un iPhone 4 par exemple.

Pas de data, pas d’App World…

Dans les trucs particulièrement énervants et qui sont une constante chez BlackBerry, je retiens principalement cette obligation absurde d’être connecté au réseau GSM avec un plan data pour accéder à l’App World. Ainsi, si vous êtes en WiFi et que vous avez coupé le GSM, ou si, comme certains utilisateurs (ados notamment) vous ne disposez pas d’un abonnement data, vous pouvez aller vous faire voir : vous ne pourrez pas installer d’app sur votre BlackBerry via le réseau, vous devrez obligatoirement passer par votre PC en connexion USB filaire. J’en fais régulièrement l’expérience chez moi, lorsque je coupe la data et que je bascule en WiFi only : pas d’App World et un stupide message d’erreur.
Autre contrainte d’un autre temps : devoir obligatoirement utiliser Internet Explorer pour utiliser l’App World sur son PC en vue d’installer des applications. Ce n’est à mon avis pas comme ça que RIM favorisera le développement de son magasin d’applications.

Ecran et clavier

Le clavier physique reste le point fort des terminaux BlackBerry. Celui-ci ne fait pas exception à la règle avec ses touches en relief asymétrique qui fournissent une sensation de précision assez remarquable. Il faut cependant là encore être un vieux routier du BlackBerry pour saisir à la vitesse de l’éclair. J’avoue pour ma part avoir besoin d’une bonne période d’adaptation pour écrire aussi vite que sur un iPhone ou un Windows Phone (je ne mentionne pas Android car j’ai toujours du mal avec les claviers tactiles sur cet OS). Mais il n’en demeure pas moins que c’est ce qui fait pour moi le charme unique des BlackBerry : l’impression d’avoir véritablement un mini-ordinateur au creux de la main, et je comprends que certains crackberries éprouvent quelques difficultés à se départir de leur terminal préféré.
L’écran de 2,8 pouces et 16 millions de couleurs offre une résolution de 640×480 (celui du Bold 9000 était de 480×320). Il est lumineux, contrasté et affiche une belle définition, comparable au meilleur du standard connu sur les smartphones « haut de gamme ».
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Photo, vidéo

Je ne pense pas que l’on choisisse un BlackBerry pour la qualité des photos qu’il réalise, mais on notera quand même les caractéristique du capteur : il s’agit d’un 5 megapixels qui permet de réaliser des clichés de 2592×1944 pixels, alors que les vidéos sont en HD 720p. Voir ci-dessous les photos faites avec le Bold 9900. Elles n’ont pas été retouchées, juste compressées à 80%. La qualité est à mon sens tout à fait correcte pour ce type d’appareil.
Cliquez sur les photos pour les voir au format original.
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Une fonction étonnante : lorsque vous prenez des photos, celles-ci sont automatiquement géolocalisées et surtout géo-taggées par défaut, ce qui signifie que le nom de l’endroit s’enregistre en préfixe du nom de chaque fichier en plus de la date. Exemple : vous faites une photo ou une série de photos le 22 novembre à Pétaouchnok, les fichiers seront nommés petaouchnok-2011-11-22.jpg. Pas mal, mais éventuellement un peu piégeux dans certaines situtations. Il suffit de désactiver la géoloc pour ne pas voir apparaître ces indications.

NFC : en avance sur le marché ?

Le Bold 9900 est équipé d’une puce NFC (Near Field Communication) qui permet de communiquer avec d’autres objets compatibles, sans fil. Voici une petite vidéo de démo du fonctionnement du NFC sur le Bold.

Applications

On le sait, c’est là que le bât blesse : l’écosystème BlackBerry est encore un peu riquiqui et l’App World manque sérieusement de choix dans les applications. Cela étant le geek social aura quand même à sa disposition le minimum syndical et un choix suffisant d’applications à se mettre sous le doigt. Le Bold 9900 est livré d’origine avec un bloc-notes, un gestionnaire de tâches, une calculatrice, la suite bureautique complète Docs To Go (une version mobile compatible Word, Excel et Powerpoint), un gestionnaire de fichiers, une boussole, une app de prises de notes vocales, la commande vocale et un outil de gestion de mots de passe. Au sujet de la commande vocale, on a droit également à une fonction de recherche universelle par la voix, à l’image de ce que l’on connait sur Android. Celle-ci permet de chercher parmi les contacts, les emails et le web et fonctionne plutôt bien.
On a droit également dans le package de base à une horloge, un gestionnaire et lecteur audio vidéo photo, l’application Cartes reliée au GPS de l’appareil, un navigateur web de dernière génération fondé sur Webkit et compatible HTML5, quelques jeux, etc.
Ce à quoi j’ai ajouté en les installant : Twitter, Facebook, Shazam, Vlingo… et c’est tout. L’application Spotify, toujours pas disponible pour la plateforme BlackBerry, me manque cruellement.
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Synchronisation, sauvegarde

Fonctions de plus en plus essentielle à l’heure du cloud (et des vols de portables), la synchronisation et la sauvegarde du Bold 9900 se font encore à l’ancienne, via une connexion physique à votre bon vieux PC via câble USB, et avec l’utilisation du logiciel propriétaire de RIM, BlackBerry Desktop Manager, ce qui n’est pas une bonne nouvelle : c’est long, lourd et fastidieux. Et vous goûterez probablement à des joies que vous ne connaissiez plus depuis quelques temps : des messages d’erreur abscons, quelques bugs et même parfois un refus de l’application de reconnaître ou de synchroniser votre terminal. Quand on n’est pas dans le cloud, on est dans le brouillard.
En revanche, la possibilité d’utiliser son BlackBerry comme une clé USB (unité de stockage de masse) est toujours présente et cela demeure très pratique.
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Autonomie

Rappelons que le BlackBerry Bold 9900 est doté d’un processeur de 1,2 GHz et d’un écran tactile de 2,8 pouces, ce qui forcément peut induire quelques craintes sur son autonomie, réputée être l’un des autres points forts de BlackBerry. Je n’ai pas fait de tests poussés ni scientifiques mais je peux dire que l’autonomie est très satisfaisante, et largement supérieure à celle – calamiteuse – de l’iPhone 4S. Avec le 9900 j’ai eu la bonne surprise de constater que je ne devais le recharger qu’après une journée et demie, voire deux journées d’utilisation, là où un iPhone ou un Android ne tiennent pas une journée. Je n’en fais pas un usage très intensif (je téléphone peu, notamment) mais c’est le même avec tous les mobiles donc la comparaison est pertinente.

En conclusion

Le BlackBerry 9900 est un peu un paradoxe. Il représente d’une certaine façon la quintessence des terminaux RIM tels que nous les connaissons aujourd’hui et se trouve pourtant à la croisée des chemins, dernier avatar d’une lignée qui va certainement être complètement revue avec l’arrivée du nouveau système d’exploitation QNX. Il est à la fois moderne (écran tactile capacitif multipoint, puce NFC) et classique, dans la droite ligne de ses prédécesseurs, ceux qui ont fait le succès de RIM et causent aujourd’hui ses difficultés actuelles. C’est un bon smartphone, de ceux dont qui nous auraient encore fait rêver il y a seulement trois ou quatre ans. Je le recommande : pour un usage intensif si le tout tactile n’est pas votre truc, c’est le mobile qu’il vous faut. C’est d’ailleurs comme cela que j’envisage un BlackBerry, les modèles tout tactile ne m’ayant jamais convaincu.
Côté offres, Orange propose le Bold 9900 dans son offre Série Limitée Business pour BlackBerry, comprenant emails, Internet et Orange Maps en illimité, avec 100 SMS, 100 MMS et surtout l’option BlackBerry comprise dans le prix de l’option. En gros, c’est Business pour smartphone avec l’option BlackBerry intégrée.
J’aime bien ça
  • la taille et la forme
  • la finesse
  • le design, les matériaux
  • l’agrément de prise en main
  • le clavier
  • la réactivité
  • la qualité de l’écran
J’aime moins ça
  • l’ergonomie parfois déroutantebibibibi
  • le manque d’applications disponibles
  • les aberrations d’usage (App World non accessible en WiFi…)
  • la taille de l’écran
  • la synchro avec PC

Caractéristiques techniques principales du BlackBerry Bold 9900

  • Hauteur : 115 mm
  • Largeur : 66 mm
  • Profondeur : 10,5 mm
  • Poids : 130 g
  • Processeur : QC 8655 1.2GHz
  • Mémoire : 768 Mo de RAM, 8 Go d’eMMC
  • Mémoire extensible : Carte uSD jusqu’à 32 Go (en option)
  • Appareil photo 5 Mpx
  • Caméra vidéo HD (720p)
  • Zoom numérique x4
  • Flash
  • Détection de visage et stabilisation d’image
  • Géotag
  • Batterie lithium-ion amovible / rechargeable de 1230 mAH
  • Casque stéréo avec jack de 3,5 mm
  • Haut-parleur et microphone intégrés
  • Casque mains libres.

vendredi 18 novembre 2011

A quand un référendum en live sur un réseau social ?

Y'a vraiment rien à dire, je suis fan des débats que je trouve sur G+ (bon on peut trouver ça aussi peu être sur facebook, twitter je l'exclu, je voie pas ça possible techniquement)
C'est vrai qu'on peut en trouver aussi ailleurs, forum, site, blog via les commentaires... mais il faut connaitre, voir s'inscrire.
Mais la force des réseaux sociaux, c'est qu'ils regroupent énormément de monde, et qu'ils deviennent aussi commun que discuter physiquement, et pas seulement pour les technophiles...

C'est un peu la place publique du web, quand celle ci n'est pas censurer (petit clin d'oeil trollesque)

Si on exclu les bots, kikoo & co, ceux qui sont juste sur G+ pour faire le flux rss de leur blog, ou pour faire de la pub...

Les réseaux sociaux font une bonne matière citoyenne pour débattre, et réfléchir ensemble...
A quand un référendum en live sur un réseau social ?

Mamadou SSOWDTY: La 3G, l'UMTS : théorie et abonnements

Mamadou SSOWDTY: La 3G, l'UMTS : théorie et abonnements: Bien avant la 3G, il y avait ce qu'on pourrait appeler la 1G . A cette époque de la préhistoire (années 70/80) on parlait moins de télépho...

La 3G, l'UMTS : théorie et abonnements

Bien avant la 3G, il y avait ce qu'on pourrait appeler la 1G. A cette époque de la préhistoire (années 70/80) on parlait moins de téléphones que de terminaux sans fil analogiques de voiture ou transportables par valise.
La 2G est arrivée au début des années 90 avec les GSM. Ces téléphones numériques, plus petits que les précédents, sont devenus accessibles à tous. Explosion des ventes !
Puis vint la 2,5G avec le GPRS. Les débits sont passés de 9,6 kbps pour le GSM à 30 kbps. Utilisés comme des modems sans fil, les téléphones GPRS assurent des débits comparables à ceux des modems RTC. Avec le GPRS sont arrivés de nouveaux services tels l'envoi de photos, la consultation de mails et la navigation - en bas débit - sur Internet. La plupart des mobiles actuels sont à ce format.
3G = UMTS = haut débit
La 3G doit son avènement au passage à la norme UMTS, le sigle de Universal Mobile Telecommunication System dans la langue de Shakespeare. Au mot à mot la traduction en bon français de France donne système de télécommunication mobile universel. Cela désigne à la troisième génération (3G) de réseau de télécommunication. Ce réseau :
- accélère les débits d'accès à internet depuis un téléphone portable,
- améliore la qualité des communications en tendant vers une qualité d'audition plus proche de celle de la téléphonie fixe
- se met aux normes à l'échelle mondiale. Les technologies actuelles notamment les normes utilisées aux Etats-Unis et au Japon ne sont pas toutes compatibles avec le GSM.
- se veut une réponse au problème croissant de saturation des réseaux GSM, notamment dans les grandes villes.
Les capacités théoriques de l'UMTS sont de 2 Mbit/s en environnement fixe et 384 kbit/s en mobilité réduite (3km/h) et rapide (jusqu'à 120km/h). Les technologies EDGE et GRPS (les ancêtres de l'UMTS pour l'accès Internet via mobile) ont elles des capacités respectives de 384 kbits/s et 115 kbit/s en environnement fixe, 144 kbits/s et 50 kbit/s et mobilité réduite et 64 kbits/s et 30 kbit/s en rapide. A titre de comparaison les connections ADSL fixe aujourd'hui proposent en entrée de gamme également 2 Mbit/s. Cependant, pour couper court à toutes fausses espérances, les 2 Mbits/s ne sont atteints que dans des conditions très particulières : à côté de la borne sans bouger. Or dans le sigle UMTS il y a mobile et qui dit mobile dit mouvement. Donc pour toutes vos attentes, il est préférable de se placer plutôt sur les 384 kbit/s

Des cartes SIM en papiers biodégradables et recyclables

Alors que les opérateurs de téléphonie mobile procèdent régulièrement à des ajustements de leurs forfaits, SFR tente d'innover sur le côté environnemental. En effet, l'opérateur vient d'annoncer une nouvelle carte SIM en papier. Pour rappel, elle était jusqu'à présent composée de plastique (ABS ou PVC).

carte SIM SFR papier

Hormis le microcontrôleur, elle est donc uniquement constituée de fibres de bois naturelles, et la marque au carré rouge précise qu'elle est biodégradable et recyclable. Elle est développée par Oberthur Technologies, une société française spécialisée dans la fabrication des cartes à puces.

Comme l'« EcoSIM » lancée fin 2009, celle-ci prend place sur une demi-carte qui est prédécoupée, le but étant de consommer moins de matière première, tout en réalisant des économies.

Les fonctionnalités restent exactement les mêmes et, comme vous pouvez le remarquer sur la photo ci-dessus, elle dispose d'un espace de stockage interne de 256 ko.

Le lancement débute dès aujourd'hui avec une première salve de 10 000 pièces qui vont progressivement être mises à disposition des abonnées SFR (les nouveaux comme les anciens qui demandent un renouvellement de leur carte). Si l'essai est concluant, elles devraient alors être généralisées à l'ensemble des abonnés.

Notez que la généralisation du format micro SIM, principalement utilisé par Apple pour ses iPhone, permettrait de moins gaspiller de matière première. Reste donc à voir si SFR proposera également ce genre de carte avec le même procédé de fabrication.

vendredi 11 novembre 2011

Une énorme faille de sécurité au niveau des données personnelles chez Orange

Si Orange communique auprès des particuliers et des professionnels sur la sécurité des informations échangées, des emails, des contacts enregistrés et que l’entreprise n’hésite pas à faire de la publicité dessus, une énorme faille a été remontée par un internaute voilà 2 mois, et Orange ne semble pas pressé (jeu de mots ^^) pour la combler…
Cette faille béante permet pourtant d’accéder aux fichiers, contacts, photos, emails, MP3 et autres joyeusetés numériques de parfaits inconnus abonnés à Orange, rien que ça !
Comment ? Tout simplement en faisant échanger son téléphone au service après-vente de l’opérateur.
Orange propose en effet des échanges standards pour certaines pannes, les téléphones réparés étant reconditionnés par l’entreprise pour d’autres clients.
Mais quand est-il des données des précédents utilisateurs ? Eh bien figurez-vous qu’elles sont toujours présentes dans les téléphones reconditionnés !
L’internaute a en effet découvert, en voulant récupérer un fichier effacé par erreur avec un logiciel de récupération de données, PhotoRec, que toutes les données de l’utilisateur précédent étaient encore dans le téléphone et n’avaient pas été effacées de manière sécurisée.
Il a ainsi avoir pu accès aux photos, emails, contacts, etc… d’un parfait inconnu !
Notre internaute, étant honnête, n’a bien entendu pas utilisé les données récoltées. Par contre il s’est grandement inquiété pour les siennes, qui doivent encore se trouver dans son précédent téléphone donné au SAV Orange, et qui maintenant se baladent dans la poche de quelqu’un d’autre.
Premier réflexe : contact du service après-vente d’Orange pour exprimer son inquiétude. Réponse laconique : « Effacez tout de suite ces données ! Nous vous recontacterons prochainement pour vous tenir informé des mesures que nous mettrons en place. »
Devinez ce qu’il s’est passé depuis 2 mois ? Absolument rien, aucune nouvelle du SAV…
Vous savez donc maintenant que vos données peuvent se balader n’importe où et être donné à n’importe qui si votre téléphone est échangé dans le cadre d’une garantie, car Orange ne les efface pas de manière sécurisée.
Je parle d’Orange, mais je doute que les autres opérateurs utilisent eux aussi une procédure sécurisée du traitement des données personnelles des téléphones qui arrivent dans leur SAV. J’espère que je me trompe, mais mieux vaut pécher par excès de prudence et considérer que cette faille affecte malheureusement tout le monde et, à moins que les opérateurs prennent le temps de communiquer sur ce point, vous devez être extrêmement prudent avec vos téléphones en panne à l’avenir si vous ne voulez pas avoir quelques surprises…

mercredi 9 novembre 2011

New Hope in Guinea, a Land That Hope Forgot

When Col. Lansana Conte seized power in Guinea five years ago, he vowed to restore law and order to a nation that had endured nearly three decades of nightmarish repression, purges and bloodshed.
It was a promise that few believed. Colonel Conte, after all, had been the highest-ranking military officer during the final years of President Sekou Toure's tyrannical 26-year leadership. Cynics grumbled that the new President was probably deeply involved in many of the horrors he, by then, professed to abhor.
But now, many of those critics are being won over. After years in which Guinea was a Soviet-aligned, one-party state, President Conte is working to tranform it into that rarest of African political systems - a multiparty democracy.
That hope was raised by an announcement last month that the military leaders would permit new, competing parties to form. What is more, the President promised a new constitution, regular elections, an independent judiciary and a bill of rights, and he held out the prospect of having his own military rule replaced by a civilian government. A 'Guarantee' Against Coups
In a recent speech, he said he could ''guarantee'' that there would be ''no coups'' during a five-year transition to constitutional rule. The military, said the since-promoted General Conte, would ''do everything so that Guinea is not like other nations. We won't cling to power.''
But an African envoy here sounded a cautionary note: ''If he pulls it off, it'll be the political miracle of the decade. And most of us are praying that he can do it.''
Almost three decades after the wave of decolonization, 38 of 45 nations south of the Sahara have single- or no-party systems, and more than half are led by soldiers. Only five govern themselves under systems of majority rule: Senegal, Gambia, Botswana, Madagascar and Mauritius.
While offering political changes, President Conte has embarked on an ambitious program of economic rehabilitation that follows the free-market requirements of the World Bank. State-run collective farms have been eliminated, and producer prices have been allowed to rise. The national currency, the sylis, was devalued to about 7 percent of its former level, bringing it closer to the black-market exchange rate.
And, by laying off about 30,000 civil servants, the Government has started to convert budget deficits into surpluses. The gross domestic product grew by about 5 percent last year.
Foreign donors, impressed by the economic and political turnaround, have responded with an outpouring of aid: $286 million in commitments in 1988, roughly double the level of 1984.
''They're almost to where they started in 1958, and that's real progress in this context,'' a European diplomat here said.
Indeed, 1958 is an important date in the mythology that has shaped Guinea's self-image, the touchstone against which everything is measured. In that year, Guineans overwhelmingly rejected President Charles de Gaulle's proposal for self-government under a system that retained association with France, instead choosing full independence. By most accounts, it is also the year that Guinea's problems began.
The French, affronted by Mr. Toure's demand for immediate independence, determined to make Guinea an example to other colonies. Within days, all 4,000 French colonial administrators and technicians were pulled out. As they departed, they took with them everything they could carry or ship.
In response, Mr. Toure relied more and more on speechmaking to fill the gaps. At first, he sought help from Western countries other than France, but when this aid dried up, he turned to the Soviet Union.
Although the Guinean leader said he was leading the country toward self-reliance, his rule turned increasingly ruthless.
By the 1970's, Guinea was pervaded by repression and xenophobia. Some estimates say that about a third of the country's population of more than six million fled to exile in neighboring West African countries.
Today, the most visible legacy of Mr. Toure's ''revolution'' is this drab city of rutted and potholed streets, overgrown lawns and peeling paint. Electrical power regularly fails, and medicine is in short supply. The wreckage of abandoned cars and trucks gives much of the city the appearance of a vast junkyard.
Even in the business district, children roam naked, their bellies bloated from hunger - a sight more usually seen in rural Africa.
Still, the word commonly heard here is ''potential.'' The country has the world's largest bauxite deposits, as well as iron ore, uranium, gold and diamonds - although three decades after independence, most of these assets remain undeveloped. What Is Promised
The political agenda calls for the completion of a new constitution by next spring. This is to be followed by the formation of two political parties, and perhaps some time in 1994, presidential elections. President Conte has yet to indicate his intentions, but most people here expect him to run.
While enthusiasm runs high, there are many doubts about how far change can go in this poor country.
Even so, the exhilaration many Guineans feel about the moves toward free elections is clear. ''We lived for 26 years under the most awful dictatorship,'' said Thierno Djibi Thiam, a Government adviser. ''We learned the hard way what a one-party system means, and we know that it doesn't work here.''

mardi 8 novembre 2011

L'Autorité de protection de la vie privée irlandaise a ouvert une enquête sur Facebook, après le dépôt de vingt-deux plaintes différentes par un étudiant autrichien. Max Schrems, étudiant en droit habitant Vienne, accuse Facebook d'avoir conservé de très nombreuses informations qu'il avait publiées puis effacées sur le réseau social. Il soupçonne également Facebook de créer des "profils fantômes", qui rassemblent des informations sur des personnes qui n'ont pas créé de comptes, sans l'avoir déclaré. Après avoir assisté à une conférence organisée par Facebook, M. Schrems, qui avait un compte sur le réseau social depuis trois ans, avait décidé de demander à Facebook une copie de l'ensemble des données que le réseau social détenait à son propos, conformément à la législation européenne. Max Schrems a alors reçu un CD contenant un document de plus de 1 200 pages, avec des informations sur près de 60 sujets : l'ensemble des "likes" et des "pokes" envoyés par M. Schrems, mais aussi l'intégralité de ses discussions instantanées, ses statuts, ses demandes d'amis, ou encore l'ensemble des événements Facebook auxquels il avait participé. A la lecture du document, M. Schrems a constaté que les informations qu'il avait effacées restaient stockées sur les serveurs de Facebook – notamment des messages privés dont le contenu pourrait lui porter préjudice. Il a alors créé avec des amis le site Europe vs Facebook, qui détaille les procédures entreprises et incite les internautes à demander à recevoir eux aussi l'ensemble de leurs données, en leur fournissant la marche à suivre. Le fait que Facebook conserve ces données sur le long terme pose plusieurs problèmes, estime M. Schrems. Tout d'abord, il juge que les utilisateurs de Facebook n'ont pas donné leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données, contrairement à ce que prévoit la directive européenne sur la protection de la vie privée ; et surtout, "ces données ne sont pas hébergées sur le territoire européen mais aux Etats-Unis, et Facebook Irlande [siège européen du réseau social] ne garantit pas une sécurité suffisante à ces données (...). Il n'existe aucune garantie que les forces de l'ordre américaines ou les autorités européennes ne puissent pas accéder à ces informations sensibles sur les citoyens européens", note l'une des plaintes déposées par M. Schrems. DES "MESURES TECHNIQUES" POUR FACEBOOK Dans un communiqué, Facebook s'est défendu de toute mauvaise utilisation des données de ses utilisateurs, arguant que les données étaient conservées pour des raisons essentiellement techniques. En ce qui concerne les messages effacés, Facebook explique que "nous permettons aux utilisateurs de supprimer les messages dans leurs dossiers de messages reçus ou envoyés. Mais il n'est pas possible de supprimer un message envoyé de la boîte de réception d'un autre utilisateur, et inversement. Tous les services de messageries jamais inventés fonctionnent comme cela." L'argument est fallacieux, juge Max Schrems. "Cela peut sembler logique à première vue, explique-t-il au Monde.fr, mais si l'on se réfère à la politique de confidentialité de Facebook, les messages ne sont pas supprimés même si les deux correspondants les ont effacés. Ce n'est pas le cas dans les autres services de messagerie." Concernant d'autres types de données, le réseau social avance que de nombreuses données transmises à M. Schrems à sa demande "ne sont pas des données personnelles", mais simplement des informations utilisées par Facebook "pour la protection contre la fraude" ou "pour des raisons d'analyse statistique". Facebook utilise notamment l'adresse Internet Protocol (IP, qui permet d'identifier une machine sur le réseau) pour ses services de protection contre le détournement de compte – lorsqu'un utilisateur se connecte depuis une adresse IP située dans un pays inhabituel, par exemple, le réseau social rajoute des questions à la procédure de connexion, afin de limiter les détournements de comptes par des pirates. "Il ne s'agit clairement pas de données personnelles", affirme Facebook. Pourtant, l'adresse IP, notamment, est considérée par le G29, qui regroupe les autorités de protection de la vie privée européenne, comme une donnée personnelle, bien que divers procès aient abouti, en Europe, à des jurisprudences contradictoires. La révision, en cours, de la directive européenne sur la protection de la vie privée – qui considère comme personnelle toute donnée qui permet l'identification d'une personne – pourrait aboutir dans les prochains mois à une clarification nette du statut de cette information. Mais pour Max Schrems, la manière dont Facebook définit ce qui constitue une donnée personnelle est ambiguë. "Facebook ne m'a pas transmis l'ensemble de mes informations personnelles. Par exemple, les données d'utilisation du bouton Like sur d'autres sites, ou encore les données de leur fonction de reconnaissance faciale, ne font pas partie du document. Et je soupçonne que mon visage est bien une donnée personnelle", ironise-t-il. "PROFILS FANTÔMES" Au-delà des questions de conservation des données de ses utilisateurs, M. Schrems reproche également à Facebook la création de ce qu'il appelle des "profils fantômes" ("shadow profiles"). Par le biais des synchronisations des téléphones ou des carnets d'adresse, Facebook collecte quantité d'informations sur des personnes qui ne sont pas inscrites sur le réseau – et les utilise notamment pour personnaliser les courriels invitant les internautes à rejoindre Facebook. "En rassemblant ces informations, Facebook crée des profils détaillés de ses utilisateurs comme des non-utilisateurs du service (...). Et il le fait sans prévenir les personnes concernées ; l'utilisateur comme le non-utilisateur voit seulement les effets de cette collecte : les suggestions d'ajout d'amis se basent parfois sur ces informations, tout comme les non-utilisateurs reçoivent des invitations comportant les portraits de personnes qu'ils connaissent dans la vraie vie. Cela signifie que Facebook collecte d'importantes quantités de données sans en informer les personnes et sans leur demander leur consentement", détaille l'une des plaintes. RISQUES LIMITÉS POUR FACEBOOK L'instance irlandaise a ouvert une enquête préliminaire sur ces accusations. Mais même si Facebook devait être poursuivi et condamné, le risque financier serait très limité pour l'entreprise : la législation européenne prévoit en effet une amende de 100 000 euros maximum pour ce type d'infraction. Mais une condamnation pourrait coûter cher, en termes d'image, au plus grand réseau social au monde, qui fait l'objet de plusieurs autres procédures sur d'autres sujets, notamment en Allemagne. L'autorité de protection de la vie privée du Land de Hambourg, qui s'était déjà inquiétée des implications du bouton "Like", a mis en demeure Facebook de modifier, d'ici au 7 novembre, sa fonction de reconnaissance faciale.


L'Autorité de protection de la vie privée irlandaise a ouvert une enquête sur Facebook, après le dépôt de vingt-deux plaintes différentes par un étudiant autrichien. Max Schrems, étudiant en droit habitant Vienne, accuse Facebook d'avoir conservé de très nombreuses informations qu'il avait publiées puis effacées sur le réseau social. Il soupçonne également Facebook de créer des "profils fantômes", qui rassemblent des informations sur des personnes qui n'ont pas créé de comptes, sans l'avoir déclaré.

Après avoir assisté à une conférence organisée par Facebook, M. Schrems, qui avait un compte sur le réseau social depuis trois ans, avait décidé de demander à Facebook une copie de l'ensemble des données que le réseau social détenait à son propos, conformément à la législation européenne.
Max Schrems a alors reçu un CD contenant un document de plus de 1 200 pages, avec des informations sur près de 60 sujets : l'ensemble des "likes" et des "pokes" envoyés par M. Schrems, mais aussi l'intégralité de ses discussions instantanées, ses statuts, ses demandes d'amis, ou encore l'ensemble des événements Facebook auxquels il avait participé. A la lecture du document, M. Schrems a constaté que les informations qu'il avait effacées restaient stockées sur les serveurs de Facebook – notamment des messages privés dont le contenu pourrait lui porter préjudice. Il a alors créé avec des amis le site Europe vs Facebook, qui détaille les procédures entreprises et incite les internautes à demander à recevoir eux aussi l'ensemble de leurs données, en leur fournissant la marche à suivre.
Le fait que Facebook conserve ces données sur le long terme pose plusieurs problèmes, estime M. Schrems. Tout d'abord, il juge que les utilisateurs de Facebook n'ont pas donné leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données, contrairement à ce que prévoit la directive européenne sur la protection de la vie privée ; et surtout, "ces données ne sont pas hébergées sur le territoire européen mais aux Etats-Unis, et Facebook Irlande [siège européen du réseau social] ne garantit pas une sécurité suffisante à ces données (...). Il n'existe aucune garantie que les forces de l'ordre américaines ou les autorités européennes ne puissent pas accéder à ces informations sensibles sur les citoyens européens", note l'une des plaintes déposées par M. Schrems.

DES "MESURES TECHNIQUES" POUR FACEBOOK

Dans un communiqué, Facebook s'est défendu de toute mauvaise utilisation des données de ses utilisateurs, arguant que les données étaient conservées pour des raisons essentiellement techniques. En ce qui concerne les messages effacés, Facebook explique que "nous permettons aux utilisateurs de supprimer les messages dans leurs dossiers de messages reçus ou envoyés. Mais il n'est pas possible de supprimer un message envoyé de la boîte de réception d'un autre utilisateur, et inversement. Tous les services de messageries jamais inventés fonctionnent comme cela."

L'argument est fallacieux, juge Max Schrems. "Cela peut sembler logique à première vue, explique-t-il au Monde.fr, mais si l'on se réfère à la politique de confidentialité de Facebook, les messages ne sont pas supprimés même si les deux correspondants les ont effacés. Ce n'est pas le cas dans les autres services de messagerie."

Concernant d'autres types de données, le réseau social avance que de nombreuses données transmises à M. Schrems à sa demande "ne sont pas des données personnelles", mais simplement des informations utilisées par Facebook "pour la protection contre la fraude" ou "pour des raisons d'analyse statistique". Facebook utilise notamment l'adresse Internet Protocol (IP, qui permet d'identifier une machine sur le réseau) pour ses services de protection contre le détournement de compte – lorsqu'un utilisateur se connecte depuis une adresse IP située dans un pays inhabituel, par exemple, le réseau social rajoute des questions à la procédure de connexion, afin de limiter les détournements de comptes par des pirates.

"Il ne s'agit clairement pas de données personnelles", affirme Facebook. Pourtant, l'adresse IP, notamment, est considérée par le G29, qui regroupe les autorités de protection de la vie privée européenne, comme une donnée personnelle, bien que divers procès aient abouti, en Europe, à des jurisprudences contradictoires. La révision, en cours, de la directive européenne sur la protection de la vie privée – qui considère comme personnelle toute donnée qui permet l'identification d'une personne – pourrait aboutir dans les prochains mois à une clarification nette du statut de cette information.

Mais pour Max Schrems, la manière dont Facebook définit ce qui constitue une donnée personnelle est ambiguë. "Facebook ne m'a pas transmis l'ensemble de mes informations personnelles. Par exemple, les données d'utilisation du bouton Like sur d'autres sites, ou encore les données de leur fonction de reconnaissance faciale, ne font pas partie du document. Et je soupçonne que mon visage est bien une donnée personnelle", ironise-t-il.

"PROFILS FANTÔMES"

Au-delà des questions de conservation des données de ses utilisateurs, M. Schrems reproche également à Facebook la création de ce qu'il appelle des "profils fantômes" ("shadow profiles"). Par le biais des synchronisations des téléphones ou des carnets d'adresse, Facebook collecte quantité d'informations sur des personnes qui ne sont pas inscrites sur le réseau – et les utilise notamment pour personnaliser les courriels invitant les internautes à rejoindre Facebook.

"En rassemblant ces informations, Facebook crée des profils détaillés de ses utilisateurs comme des non-utilisateurs du service (...). Et il le fait sans prévenir les personnes concernées ; l'utilisateur comme le non-utilisateur voit seulement les effets de cette collecte : les suggestions d'ajout d'amis se basent parfois sur ces informations, tout comme les non-utilisateurs reçoivent des invitations comportant les portraits de personnes qu'ils connaissent dans la vraie vie. Cela signifie que Facebook collecte d'importantes quantités de données sans en informer les personnes et sans leur demander leur consentement", détaille l'une des plaintes.

RISQUES LIMITÉS POUR FACEBOOK

L'instance irlandaise a ouvert une enquête préliminaire sur ces accusations. Mais même si Facebook devait être poursuivi et condamné, le risque financier serait très limité pour l'entreprise : la législation européenne prévoit en effet une amende de 100 000 euros maximum pour ce type d'infraction.

Mais une condamnation pourrait coûter cher, en termes d'image, au plus grand réseau social au monde, qui fait l'objet de plusieurs autres procédures sur d'autres sujets, notamment en Allemagne. L'autorité de protection de la vie privée du Land de Hambourg, qui s'était déjà inquiétée des implications du bouton "Like", a mis en demeure Facebook de modifier, d'ici au 7 novembre, sa fonction de reconnaissance faciale.

lundi 7 novembre 2011

Afrique : que vaut le bac ?

À travers le continent, ils sont plus de 50 millions à suivre des études secondaires. La plupart passeront le célèbre baccalauréat. Cette année, tandis que l’Algérie affiche un taux de réussite supérieur à 60 %, la Côte d’Ivoire fait figure de mauvais élève, crise oblige. Appréciation générale : peut mieux faire.
Pour bon nombre de lycéens, l’année scolaire achevée, les vacances ont commencé bac en poche. Pour d’autres, il va falloir rempiler en terminale. Et si l’on en juge par les taux de réussite, parfois inférieurs à 30 % dans certains pays du continent, ces redoublants sont nombreux. Trop nombreux. La qualité de l’enseignement et la formation des professeurs posent question alors que, contrairement aux idées reçues, les dépenses publiques dans l’éducation sont de nouveau en augmentation après la décennie perdue des années 1980 marquée par des coupes franches dans les budgets sociaux des États. En moyenne, l’effort national dédié aux générations futures a ainsi progressé de 6,1 % entre 1999 et 2009, selon une étude de l’Unesco (5 % du PIB en Afrique subsaharienne et 4,3 % au Maghreb - Moyen-Orient).
De la même manière, les taux de scolarisation ont connu une forte augmentation. En 1970, 23 millions d’élèves subsahariens fréquentaient les bancs de l’école primaire. Ils sont aujourd’hui plus de 129 millions. Dans le secondaire, ils sont passés de 4 millions à 36 millions. En Afrique du Nord, les chiffres suivent la même courbe. Ce que les spécialistes appellent la « massification » du baccalauréat est en cours. Mais si l’instruction générale est en progrès, cette marche vers les savoirs académiques se heurte aujourd’hui à une dure réalité : l’état du marché de l’emploi. Le chômage des jeunes, parfois supérieur à 30 % comme en Tunisie, devrait inciter à revoir la copie du bon vieux bac d’enseignement général. « Il faudrait développer les filières techniques comme l’alternance ou l’apprentissage pour répondre aux besoins des entreprises », nous explique Atou Seck, économiste à la Banque mondiale et spécialiste des questions d’éducation. En attendant, la « promo 2011 » mérite bien quelques pages… D’autant plus que des lauréats valent d’être salués